SOYONS ACTEUR DE NOTRE SANTE
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Groupe Femmes Départemental-Groupe Entourage Départemental
Siège Départemental : 12 rue de Brest - St-Brieuc - 02 96 33 38 28 - C.C.P. Rennes 1 080.88 -
RESPONSABLES
_Jean-Michel Geffray (Président départemental )-Broons- 02 96 84 62 51 - 06 07 44 93 25
_ Marie Noelle Thomas (Secrétaire départementale) -06 64 04 63 49
_ Jacqueline Toqué (Responsable du "groupe entourage")- Pordic- 02 96 79 37 44 - 06 08 88 58 51
_ Marie-Thérèse Martin (Trésorière départementale) - 02 96 34 17 12
_ Marie-Thérèse Martin (Trésorière départementale) - 02 96 34 17 12
_ Françoise Lamidon ( Trésorière départementale adjointe)06 26 90 77 66
_ Jean-Marc Leclercq ( 1er Vice-président départemental-Responsable milieu hospitalier-Responsable du blog Alcool Assistance 22 Perros-Guirec- 06 60 15 51 29
_Jean-Yves Rio ( 2ème Vice-président départemental-responsable revue départementale) -Plouc sur Lié - 02 90 03 61 83 - 06 72 70 01 31
_ Jean-Marc Leclercq ( 1er Vice-président départemental-Responsable milieu hospitalier-Responsable du blog Alcool Assistance 22 Perros-Guirec- 06 60 15 51 29
_Jean-Yves Rio ( 2ème Vice-président départemental-responsable revue départementale) -Plouc sur Lié - 02 90 03 61 83 - 06 72 70 01 31
_Michel Doré -(Responsable milieu carcéral) 02 96 42 30 38
_ Jean-Pierre Collet (Responsable milieu carcéral) -02 96 64 36 75
_Yvette Le Priol ( Secrétaire départementale adjointe- Responsable communication et fiches de vie des lieux d'accueil)- Loudéac- 02 96 28 24 23- 06 20 14 44 92
_ Marie-Thérèse Martin ( Trésorière départementale adjointe- Responsable gestion des lieux d'accueil )- Plédéliac- 02 96 34 17 12
_ Nicole Méar ( Responsable du "groupe Femmes" - Saint-Brieuc- 02 96 78 39 69
_ Marie-Thérèse Martin ( Trésorière départementale adjointe- Responsable gestion des lieux d'accueil )- Plédéliac- 02 96 34 17 12
_ Nicole Méar ( Responsable du "groupe Femmes" - Saint-Brieuc- 02 96 78 39 69
mercredi 22 février 2017
Assemblée générale de Loudéac
Belle et riche assemblée générale à Loudéac ce samedi 11 février
Beaucoup d'émotion lors de la remise de la médaille de la ville
lundi 6 février 2017
Pour ou Contre: passer un mois sans boire de l'alcool, est-ce intéressant?
Février sans alcool ?
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lundi 30 janvier 2017
lundi 9 janvier 2017
Alcool et génétique ?
Lors d’un repas en famille ou entre amis, il y a ceux qui se resservent du vin et du champagne constamment, et les autres. Ils peuvent tout à fait s'en passer ou se satisfont d’une gorgée de temps en temps. Mais ce grand écart ne serait pas forcément qu’une question de culture ou d’éducation. D’après les travaux de chercheurs américains, publiés dans la revue scientifique PNAS, l’appétence à l’alcool trouverait son origine dans la génétique.
Une variation génétique en cause
Les scientifiques de l’université du Texas Southwestern Medical Center (Dallas) ont ainsi identifié le gène qui détermine l’envie ou non de boire : une variation du gène β-Klotho (KLB). Ce segment d’ADN est déjà connu pour être impliqué dans la consommation d’alcool, comme l’explique le site de santé Santelog. Ainsi, près de 40% de la population en serait porteur.
Dans le détail, les scientifiques ont procédé en deux étapes. Une méta-analyse leur a permis de passer au crible le génome (l’ensemble des gènes) de 105.000 personnes. Après les avoir classées en fonction de leur consommation d’alcool, les chercheurs ont pu identifier la fameuse variation génétique. Verdict : ceux qui le possèdent buvaient généralement moins et parvenaient davantage à réguler leur consommation d’alcool.
Dans le détail, les scientifiques ont procédé en deux étapes. Une méta-analyse leur a permis de passer au crible le génome (l’ensemble des gènes) de 105.000 personnes. Après les avoir classées en fonction de leur consommation d’alcool, les chercheurs ont pu identifier la fameuse variation génétique. Verdict : ceux qui le possèdent buvaient généralement moins et parvenaient davantage à réguler leur consommation d’alcool.
Améliorer la prise en charge et les traitements
Ces résultats ont été confirmés sur des souris génétiquement modifiées, dont le gène KLB a été supprimé. Alors qu’elles avaient le choix entre boire de l’eau ou de l’alcool, elles se sont davantage dirigées vers les boissons à base d’éthanol. Mais surtout, les petits mammifères ont eu tendance à boire en plus grande quantité.
Mieux encore, cette expérience a permis aux chercheurs de comprendre le processus biologique en cause. Le gène KLB code la protéine du même nom, qui se situe dans le système nerveux. Elle interagit notamment avec une hormone produite par le foie : FGF21. Dans la seconde expérience, les souris ont reçu l’hormone alors même qu’elles ne possédaient pas le gène. Mais rien n’a changé : elles ont tout de même préféré l’alcool. Conclusion des auteurs : "la capacité de FGF21 à supprimer la préférence pour l’alcool dépend de la présence du gène".
Cette découverte présente surtout un intérêt pour les personnes dépendantes à l’alcool. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime que 10% des Français de plus 18 ans sont concernés. Or, une consommation abusive accentue le risque de complications hépatiques, cardiovasculaires, neurologiques ou encore de cancers. Actuellement, l’alcool représente la deuxième cause de décès dans l’Hexagone. D’où l’importance de mieux cibler les personnes à risques et d’améliorer la prise en charge des patients.
Mieux encore, cette expérience a permis aux chercheurs de comprendre le processus biologique en cause. Le gène KLB code la protéine du même nom, qui se situe dans le système nerveux. Elle interagit notamment avec une hormone produite par le foie : FGF21. Dans la seconde expérience, les souris ont reçu l’hormone alors même qu’elles ne possédaient pas le gène. Mais rien n’a changé : elles ont tout de même préféré l’alcool. Conclusion des auteurs : "la capacité de FGF21 à supprimer la préférence pour l’alcool dépend de la présence du gène".
Cette découverte présente surtout un intérêt pour les personnes dépendantes à l’alcool. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime que 10% des Français de plus 18 ans sont concernés. Or, une consommation abusive accentue le risque de complications hépatiques, cardiovasculaires, neurologiques ou encore de cancers. Actuellement, l’alcool représente la deuxième cause de décès dans l’Hexagone. D’où l’importance de mieux cibler les personnes à risques et d’améliorer la prise en charge des patients.
vendredi 6 janvier 2017
Alcool : les français toujours gros buveurs
La France figure toujours parmi les plus gros buveurs d'alcool. Pourtant, c'est une des drogues les plus meurtrières...
Cliquez sur le lien
samedi 31 décembre 2016
jeudi 15 décembre 2016
ALCOOL ET CONDUITE
Chaque année, plus de 1000 personnes meurent, et trois fois plus sont gravement blessées, dans un accident de la route impliquant un conducteur positif à l'alcool.
Ne laissons pas nos proches reprendre le volant lorsqu’ils ont bu : "quand on tient à quelqu’un, on le retient."
Cliquez sur le lien ci dessous
lundi 5 décembre 2016
jeudi 1 décembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
Femmes : enquête sur les nouvelles victimes de l'alcool
POUR VOIR LA VIDEO CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS
(remettre au début si besoin)
mercredi 16 novembre 2016
L'alcool reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France
Avant de tuer près de 50.000 personnes chaque année, l'alcool conduit bien souvent à l'hôpital. Sa consommation reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France, devant le diabète, selon le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH).
Depuis les années 1960, la consommation globale d'alcool, principalement de vin de table est en nette diminution. Pourtant, le nombre d'hospitalisations liées à l'alcool ne cesse d'augmenter, selon l'Institut national de Veille Sanitaire (InVS). En 2012, l'alcool a induit plus de 580.000 hospitalisations de courts séjours en médecine ou chirurgie, soit 11,3% de plus qu'en 2006. Un chiffre qui explose pour les journées passées en psychiatrie. L'alcool a provoqué 2,7 millions de journées d'hospitalisation en psychiatrie, représentant à lui seul 10,4% du total des journées dans ces services, précise le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.
Au total, l'alcool reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France, devant le diabète en nombre de séjours. Pourtant le diabète est considéré comme l'une des pathologies induisant le plus d'hospitalisations. "Le coût estimé (de l'alcool ndlr) s'élève à près de 3,6% de l'ensemble des dépenses hospitalières en 2012", souligne le BEH, qui précise que l'augmentation du nombre d'hospitalisations est liée au fait que les soins se sont améliorés et que les patients ont plus tendance à consulter qu'auparavant.
Le nombre d'intoxications pour alcoolisation massive est en augmentation depuis 6 ans. Mais contrairement aux idées reçues, il reste stable chez les jeunes (moins de 24 ans) malgré le phénomène de binge drinking. "Ce type de comportement n'est pas observé que chez les jeunes, il existe également chez les adultes plus âgés", explique l'étude. C'est en réalité chez les quadragénaires que l'ingestion massive d'alcool est le plus préoccupante.
"Quand on arrive aux complications à 57 ans en moyenne (cirrhoses, troubles neurologiques, cardiovasculaires comme l'hypertension ou dilatation cardiaque, accidents, cancers...) c'est qu'on a loupé toutes les phases préliminaires, de l'ivresse aiguë en passant par l'alcoolisation excessive chronique puis la dépendance", commente-t-il.
L'objectif serait donc de limiter ces complications, en discutant des problèmes d'alcool dès les premières hospitalisations, pour, le cas échéant, orienter le patient vers des consultations en addictologie. Les auteurs recommandent des actions ciblées sur les régions les plus touchées, notamment dans le Nord et à la Réunion, où les taux d'alcoolisation aiguë et de dépendance à l’alcool sont les plus élevés de France. Après le tabac, l'alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, tuant 49.000 personnes chaque année.
Source : L’alcool, une des toutes premières causes d'hospitalisation en France. F. Paille et M. Reynaud, BEH, 7 juillet 2015
Depuis les années 1960, la consommation globale d'alcool, principalement de vin de table est en nette diminution. Pourtant, le nombre d'hospitalisations liées à l'alcool ne cesse d'augmenter, selon l'Institut national de Veille Sanitaire (InVS). En 2012, l'alcool a induit plus de 580.000 hospitalisations de courts séjours en médecine ou chirurgie, soit 11,3% de plus qu'en 2006. Un chiffre qui explose pour les journées passées en psychiatrie. L'alcool a provoqué 2,7 millions de journées d'hospitalisation en psychiatrie, représentant à lui seul 10,4% du total des journées dans ces services, précise le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.
Au total, l'alcool reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France, devant le diabète en nombre de séjours. Pourtant le diabète est considéré comme l'une des pathologies induisant le plus d'hospitalisations. "Le coût estimé (de l'alcool ndlr) s'élève à près de 3,6% de l'ensemble des dépenses hospitalières en 2012", souligne le BEH, qui précise que l'augmentation du nombre d'hospitalisations est liée au fait que les soins se sont améliorés et que les patients ont plus tendance à consulter qu'auparavant.
Intoxications, sevrages et complications
Les causes d'hospitalisations liées à l'alcool peuvent être multiples : intoxications aiguës, qui peuvent mener au coma éthylique, sevrages alcooliques, troubles mentaux liés à l'alcool, cirrhoses, cancers ou encore soins maternels pour des lésions fœtales causées par l'alcoolisme de la mère. Mais l'essentiel des admissions hospitalières sont dues aux complications de l'alcool, ces maladies qui apparaissent après des années de consommation excessive. Il y a cinq fois plus de patients hospitalisés pour des complications que pour la seule dépendance à l'alcool.Le nombre d'intoxications pour alcoolisation massive est en augmentation depuis 6 ans. Mais contrairement aux idées reçues, il reste stable chez les jeunes (moins de 24 ans) malgré le phénomène de binge drinking. "Ce type de comportement n'est pas observé que chez les jeunes, il existe également chez les adultes plus âgés", explique l'étude. C'est en réalité chez les quadragénaires que l'ingestion massive d'alcool est le plus préoccupante.
Une gravité qui augmente crescendo
L'étude montre également que les dangers de l'alcool croient de manière graduelle, au fil des années. Les patients hospitalisés pour une intoxication aigüe ont en moyenne 43 ans, 48 ans pour ceux hospitalisés pour dépendance et enfin 58 ans pour ceux admis pour des complications (troubles neurologiques, cancers, cirrhoses,...). Cela confirme "l'insuffisante prise en charge des comportements d'alcoolisation excessive et du sevrage, d'abord aux Urgences puis ensuite au cours d'hospitalisations pour ivresse", déclare à l'AFP le Dr Michel Reynaud, l'un des auteurs de l'étude."Quand on arrive aux complications à 57 ans en moyenne (cirrhoses, troubles neurologiques, cardiovasculaires comme l'hypertension ou dilatation cardiaque, accidents, cancers...) c'est qu'on a loupé toutes les phases préliminaires, de l'ivresse aiguë en passant par l'alcoolisation excessive chronique puis la dépendance", commente-t-il.
L'objectif serait donc de limiter ces complications, en discutant des problèmes d'alcool dès les premières hospitalisations, pour, le cas échéant, orienter le patient vers des consultations en addictologie. Les auteurs recommandent des actions ciblées sur les régions les plus touchées, notamment dans le Nord et à la Réunion, où les taux d'alcoolisation aiguë et de dépendance à l’alcool sont les plus élevés de France. Après le tabac, l'alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, tuant 49.000 personnes chaque année.
Source : L’alcool, une des toutes premières causes d'hospitalisation en France. F. Paille et M. Reynaud, BEH, 7 juillet 2015
Le nombre de bière qui augmenterait votre risque de cancer de la prostate
Seins, intestins, bouche, œsophage... Et maintenant prostate. L’alcool est de nouveau pointé du doigt à cause des risques de cancer.
Brunes, blondes, rousses... Chaque soir c’est le même rituel : vous commencer toujours à vos détendre par une bonne bière bien fraîche. Attention si vous êtes un homme, recommande une étude de l’université de Victoria (Australie), une pinte par jour peut augmenter de 23% votre risque de cancer de la prostate .
C’est le résultat d’une analyse de 27 études qui liaient consommation d’alcool et cancer de la prostate. Selon les chercheurs, les hommes qui buvaient l’équivalent d’une pinte par jour ou de deux verres de vin de 175 ml, augmenteraient considérablement leurs risques au contraire des gens qui n’avaient jamais bu d’alcool.
Avant cette étude, le risque était surtout lié à la consommation excessive d’alcool. De plus, les anciens buveurs, contraints d’arrêter pour problèmes de santé ou autre, étaient rangés dans la même case que ceux qui n'avaient jamais bu. Cela réduisait considérablement l’écart de risque entre les buveurs et les non/anciens-buveurs. En réalité, il existe beaucoup moins de risques si l’on a jamais bu d’alcool souligne cette nouvelle étude.
En savoir plus sur http://www.medisite.fr/a-la-une-le-nombre-de-biere-qui-augmente-votre-risque-de-cancer-de-la-prostate.1222751.2035.html#V1XiuvHLY86KRhqE.99
C’est le résultat d’une analyse de 27 études qui liaient consommation d’alcool et cancer de la prostate. Selon les chercheurs, les hommes qui buvaient l’équivalent d’une pinte par jour ou de deux verres de vin de 175 ml, augmenteraient considérablement leurs risques au contraire des gens qui n’avaient jamais bu d’alcool.
La manière dont le cancer est déclenché n’a pas encore été comprise
"A chaque fois que nous buvons, les causes qui entraînent le risque de cancer se mettent en marche à un degré directement liée à la quantité consommée et sans seuil de sécurité", a déclaré le chercheur principal Tim Stockwell, directeur du département de recherche sur l’addiction à l’université de Victoria.
Selon le Dr Jasmine Just, du Cancer Research britannique, la corrélation entre les deux n’est pas encore sûre : "L'alcool a été liée à plusieurs types de cancers, y compris le cancer du sein et de l'intestin - mais il n'est pas aussi clair qu’il augmente le risque de cancer de la prostate. Cette étude prend en compte les facteurs qui pourraient être à l’origine de ce lien alors qu’ils étaient moins évidents dans les recherches précédentes. Il est cependant trop tôt pour dire avec certitude si l'alcool augmente le risque de cancer de la prostate" a-t-elle déclaré .
En savoir plus sur http://www.medisite.fr/a-la-une-le-nombre-de-biere-qui-augmente-votre-risque-de-cancer-de-la-prostate.1222751.2035.html#V1XiuvHLY86KRhqE.99
lundi 7 novembre 2016
ANPAA: Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie
Drogue au volant, mort au tournant: la nouvelle campagne de la sécurité routière
https://auto.bfmtv.com/…/drogue-au-volant-mort-au-tournant-l…
https://auto.bfmtv.com/…/drogue-au-volant-mort-au-tournant-l…
mardi 1 novembre 2016
JEUNES , ALCOOL ET VIE SOCIALE
Festif,
convivial, anesthésiant : si j'arrêtais de boire, je dirais adieu à
ma vie sociale
Marine est une jeune
femme d'une trentaine d'années. Elle a des hobbies, un travail et
des amis... qu'elle voit le plus souvent dans des bars, autour d'une
pinte. Amatrice de bières depuis qu'elle a passé quelques années
au Royaume-Uni, elle réfléchit sur la place de l'alcool dans sa
vie. Premier témoignage de notre série consacrée à cette
substance, festive... et parfois addictive.
Si je devais résumer ce
que m’évoque l’alcool en trois mots, je dirais : "amitié,
convivialité, partage".
Pour moi, l’alcool est
quelque chose de très social. Force est donc de constater que je
bois régulièrement, parce que je vois souvent mes amis.
J’ai vécu plusieurs
années au Royaume-Uni, où l’alcool est monnaie courante. Tout le
monde boit plus ou moins tous les jours. Là-bas, j’avais
l’impression que ma consommation était plutôt inférieure à
celle des gens que je pouvais côtoyer.
Maintenant que je suis
revenue en France, et par rapport aux gens de mon âge, je pense que
je suis dans la moyenne. Après, mon entourage est composé de gens
qui boivent… Du coup, ma vision de la "moyenne" est
peut-être un peu faussée. Il y a sûrement des gens qui boivent de
l’alcool beaucoup moins régulièrement que moi et qui trouvent ma
consommation excessive.
Ado, je n’aimais pas
l’alcool.
Mon rapport à l’alcool
est un peu particulier. Je ne me rappelle pas du premier verre que
j’ai bu, en revanche, je me souviens très bien que je n’aimais
pas ça. Entre 15 et 17 ans, j’ai bu essentiellement des choses
fortes mixées à du soda : du rhum, du whisky, de la vodka. Ce
n’était pas mon truc mais j’en buvais quand même dans les
soirées, histoire de faire un peu comme tout le monde.
Les quantités restaient
faibles parce que je tenais plutôt mal. Aujourd’hui encore, j’ai
tendance à esquiver les alcools forts, sauf si j’ai vraiment envie
d’être un peu ivre et qu’on est au milieu d’une soirée
animée.
Je privilégie la bière,
que j’ai appris à aimer. L’ivresse vient plus lentement, c’est
un alcool plus convivial, plus sympa que la vodka, qui crie
littéralement que si tu en bois, c’est parce que tu veux te mettre
une caisse.
"Je crois que
tu bois trop".
Un jour, une amie m’a
dit – alors qu’elle aimait boire et sortir tout autant que moi –
qu’elle trouvait que je buvais trop. J’ai ressenti quelque chose
de bizarre… Elle avait l’impression que je me réfugiais dans
l’alcool. Je ne l’ai pas prise au sérieux sur le coup mais j’y
ai quand même réfléchi, puisque je n’allais pas très bien à
cette époque-là. Avec le recul, je me suis rendu compte
qu’effectivement, je me servais de l’alcool pour me retrouver
dans une espèce d’état d’esprit ou j’allais être nostalgique
voire triste… C’était assez malsain.
Au cours d’une soirée,
je passais un peu par toutes les émotions : un moment heureux,
un moment de partage avec les amis, de la joie… Et puis au bout
d’un moment, le verre qui te plonge dans autre chose :
l’alcool triste. Je me retrouvais avec des pensées sombres.
Inconsciemment, je pense
que cherchais ce moment-là. Ça peut paraître bizarre mais c’était
plus facile de savoir que j’allais sortir voir les copains et
lâcher toutes ces émotions, plutôt que de rester chez moi seule à
les ressasser. Pour moi l’alcool agissait comme un anesthésiant,
c’était une manière de faire face à mes problèmes, de les
exorciser sans douleur. L’alcool posait un filtre entre ces soucis
et moi.
J’ai déjà eu peur de
l’alcool.
J’ai eu peur parce que
quelque fois, je me suis rendue malade et mon corps n’a pas
vraiment compris ce qui lui arrivait. J’ai eu l’impression que
j’avais atteint un point de non-retour et que j’allais peut-être
y rester. Par chance, je n’ai jamais fait de black-out, j’ai
toujours gardé le contrôle, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir
très peur pour ma santé.
J’ai aussi eu peur de
l’alcool chez les autres. Je suis sortie quelques temps avec un mec
qui devenait quelqu’un d’autre dès qu’il buvait. Il changeait
de visage, d’expression. Il devenait très agressif verbalement…
et physiquement. Il y avait quelque chose qui montait en lui et que
je ne pouvais pas gérer.
J’ai aussi travaillé
pour quelqu’un qui, plutôt que de prendre une pause déjeuner et
manger, allait au bar pour boire. Il y restait parfois trois heures
durant. Patron d’une équipe de femmes, il rentrait au bureau pour
nous insulter, nous dire qu’on était bonnes à rien. Ce n’est
pas son ivresse qui m’a fait peur, c’est le fait qu’aucune
discussion ne soit possible. Ce type, bourré, n’entendait rien de
ce qu’on lui disait. Aucun argument n’était valable, il était
coincé dans sa litanie d’insultes et de menaces.
C’est tout le paradoxe
de ce qu’est l’alcool aujourd’hui, dans nos sociétés. Il est
partout, on l’aime, on en profite. Et puis il y a un moment où tu
dépasses un certain seuil et l’alcool devient quelque chose de
très triste.
La grippe ne m’empêchera
pas de prendre une pinte.
La consommation d’alcool
est définitivement une norme. Souvent, quand des amis m’appellent
pour que l’on se voie, c’est pour aller boire un verre. On
pourrait très bien se voir sans picoler, seulement, j’ai
l’impression que ce serait plus difficile. Il faudrait qu’on ait
des appartements plus grands, de quoi organiser de vrais dîners où
peut-être, on boirait moins voire différemment, parce qu'on
mangerait en même temps.
Paradoxalement, on ne va
pas spontanément au restaurant parce qu’on se dit que ça coûte
cher… même si au bout du compte, on dépense la même chose dans
un bar. Il y a définitivement quelque chose de simple et de
convivial dans le fait de fréquenter un bar, là où choisir un
restau peut parfois prendre des heures.
Pour autant, je me suis
déjà demandé si j’arriverai à vivre sans alcool et je ne vois
pas de raison d’arrêter totalement. C’est peut-être un peu
prétentieux mais je pense que je peux passer plusieurs jours sans
boire. Des semaines, je ne sais pas.
Si je devais m’en
passer, j’aurais l’impression de passer à côté de ma vie
sociale. Honnêtement, je ne me verrais pas avec des amis dans une
soirée sans rien boire. Même la grippe ne m’empêchera pas de
prendre une pinte.
À
27 ans, j'ai complètement arrêté l'alcool. Quatre mois plus tard,
je ne regrette rien
LE PLUS. Marie-Capucine
Reyt a 27 ans. En 2015, elle a créé son entreprise. Elle a aussi
complètement arrêté de boire de l’alcool. Fini les soirées
ivres, elle a troqué le vin et la bière contre des Perrier-menthe.
Et elle le vit très bien. Pourquoi ? Un nouveau témoignage
de notre série consacrée à la place de l'alcool dans nos vies.
J’ai aimé lire les
propos de Clémence sur la place de l’alcool dans sa vie
sociale. C’était agréable de voir quelqu’un se poser des
questions et s’interroger sur ce sujet, parce que je pense que
notre génération a un problème avec l’alcool.
Nous ne sommes pas tous
alcooliques, mais nous ne sommes pas non plus complètement lucides
sur nos consommations.
J’ai arrêté complètement de boire de l’alcool il y a maintenant quatre mois. Cette décision ne vient pas de nulle part, je l’ai prise après avoir fait plusieurs constats. Cette année, j’ai créé mon entreprise. Rapidement, je me suis retrouvée à devoir construire un réseau, ce qui voulait dire sortir environ cinq soirs par semaine, à chaque fois avec des gens différents.
Parmi ces interlocuteurs, des gens qui sortent beaucoup moins que toi et qui ont envie de profiter de leur soirée. Du coup, ils enchaînent les verres… Et toi, tu suis, tu te cales sur leur rythme. Ce qui est censé être exceptionnel dans la vie d’une personne normale devient ton quotidien.
Un soir, j’ai eu l’alcool mauvais.
Un soir, j’ai eu un déclic. J’ai passé la soirée sur une péniche parisienne avec des amis, j’avais commencé l’apéro un peu tôt et j’ai fini la soirée avec l’alcool presque mauvais. J’ai eu un comportement désagréable avec mes amis…
Ça a été comme un
électrochoc : cette réaction ne me ressemblait pas, moi qui suis
quelqu’un de plutôt joyeuse et extravertie. J’ai décidé de me
lancer un pari et d’arrêter de boire, pendant un mois.
Au départ, pas un seul de mes amis ne croyait que je pourrais le faire. Je me souviens bien du premier soir de mon défi, le frigo d’un ami était blindé de bouteilles de bières et de champagne. Tout le monde pensait que je craquerais. Et puis quand ils ont vu que c’était une décision sérieuse, ils ont trouvé que ça devenait chiant. Pourquoi ? Je pense que quelque part, mon comportement les incitait à entamer une introspection qui était inenvisageable pour eux à ce moment-là.
Dans la peau de celle qui ne boit pas.
D’autant plus que moi, quand je sors, je suis plutôt du genre à mettre l’ambiance, à créer du lien, à faire la fête. Quand on arrête de boire, on est beaucoup plus sur la réserve, ou en tout cas, dans une humeur vraiment différente de celle des autres. Au fil des soirées, on se retrouve dans la peau d’un observateur : on sort, je bois du Perrier-menthe, on trinque, on passe un bon moment, on est tous dans le même "mood".
Et d’un seul coup, je
me retrouve à regarder comment boivent les autres… De
l’observation, tu passes finalement à l’analyse de ton propre
comportement vis-à-vis de l’alcool.
Et puis quand je vois mes potes bourrés, je me rends compte à quel point ça peut être lourd et usant pour ceux qui ne le sont pas. Je me retrouve témoin de comportements qui peuvent m’agacer… qui m’énervent d’autant plus que si ça se trouve, ils ont été les miens par le passé.
Arrêter de boire est probablement une des meilleures choses qui me soit arrivées, même si au début, ça a été dur. Quand on aime sortir, on ne rêve pas forcément de verre d’eau gazeuse. D'ailleurs, c’est plutôt drôle, j’ai passé ma vie à dire aux gens "arrête de me proposer de l’eau gazeuse, je n’aime pas ça." Sauf que quand tu arrêtes de boire, les bulles ça amène de l’exotisme.
Après une bonne journée de travail, plusieurs fois j’ai eu envie de boire un verre de rouge, moi qui suis particulièrement amatrice de vin… mais j’ai tenu le coup. Maintenant, je suis complètement habituée à ne plus boire. Je me suis remise au sport, j’en fais quasiment quatre heures par semaine, et je fais plus attention à ce que je mange.
Des blagues chiantes à la fierté.
Je pense que mes amis proches sont fiers de moi. Au tout début, ils ne comprenaient par ma décision, ils étaient là à me faire des blagues sur le mode de "qui sera le premier à mettre de l’alcool dans son verre". Je n’ai pas trouvé ça drôle une seule seconde : à quel moment c’est drôle d’être obligée de vérifier ce qu’il y a dans ton verre au moment où tu veux le boire ?
Même si je sais qu’ils
ne seraient jamais passés l’acte, c’est super chiant de ne pas
se sentir soutenue par des gens qu’on aime vraiment et qui pensent
que tu n’es pas sérieuse. En fait quand tu te lances un défi
aussi difficile, au début c’est compliqué de plaisanter dessus.
Même si c’est bon enfant.
Au fil du temps, ils ont vraiment changé d’attitude parce que quand tu aimes quelqu’un, tu as juste envie que cette personne aille bien. Ils se sont rendu compte que je m’étais fixé un but, que j’avais réussi à l’atteindre et que j’étais épanouie. C’est tout ce qui compte. Ce qui s’est transformé en un challenge d’un mois sans alcool s’est prolongé…
J’ai peur de recommencer à boire.
Depuis que j’ai passé le cap des trois mois, je me demande quand je vais boire à nouveau. Pour le moment, la réponse me fait peur dans le sens où je me suis rendu compte que si j’avais continué mon corps aurait fini par me faire comprendre que ça devenait dangereux.
Je suis quelqu'un qui
sort beaucoup, qui a besoin de boire beaucoup au sens littéral du
terme (je dors avec deux bouteilles d’eau à côté de mon lit,
c’est dire). Je me dis que si je recommençais, je pourrais tout à
fait retomber dans quelque chose de malsain pour ma santé.
J’ai presque oublié ce que ça faisait de boire, j’ai l’impression de ne jamais avoir bu. À l’idée de boire aujourd’hui, c’est comme si on me tendait un pétard au milieu d’une soirée, que j’avais envie de dire oui sans pour autant savoir ce que ça déclencherait par la suite.
L’alcool au quotidien, le basculement.
Au cours de ces quatre mois sans boire d’alcool, j’ai beaucoup réfléchi et je pense simplement qu’on ne remet pas assez en question notre rapport à la boisson, parce que sa consommation est normalisée.
Dans nombre de séries télévisées, par exemple, on ne compte plus les héros et héroïnes qui se posent chez eux après une journée de boulot, qui ouvrent une bouteille de vin et qui boivent, seuls. Souvenez-vous de "The Good Wife", par exemple, elle a toujours son verre de rouge à la main et tout le monde trouve ça normal. J’ai décidé de réagir aussi le jour où j’ai compris que j’étais en train de devenir cette personne-là, cette fille qui rentrait chez elle avec l’envie éventuellement de boire un verre de rouge, puis deux, puis trois. Quand ton rapport avec l’alcool devient quotidien, c’est là que tu bascules. J’aurais très bien pu basculer.
J’ai décidé d’en parler autour de moi, sur les réseaux sociaux, et de témoigner ici parce que je trouve ça important de proposer aux gens de réfléchir. Aujourd’hui, tout le monde sait que je ne bois plus. Bon, ça n’empêche pas certains de me demander d’apporter le vin pour un dîner et honnêtement, c’est plutôt chiant. Mais le principal, ce sont les réactions de ceux qui disent "j’aimerais bien faire comme toi". Voir qu’ils cogitent, c’est cool.
samedi 12 septembre 2015
dimanche 9 novembre 2014
A.G. LAMBALLE
Photos de l'assemblée avec les deux décorés pour 1 an d'abstinence
Marie Thérèse MARTIN et Jérôme LEBOIS
Marie Thérèse MARTIN et Jérôme LEBOIS
A.G. LAMBALLE TEXTE Monique RIO
La
souffrance de l'entourage
Vivre
avec un ou une malade alcoolique amène tout l'entourage à vivre la
maladie et pourtant tout avait bien commencé. Lorsque l'on se
rencontre ,nous partageons de nombreux moments de fête,l'on apprend
à se connaître et puis on choisit d'avancer sur le chemin de la vie
ensemble .Le monde apparaît alors merveilleux et les nuages sont
loin. Si les soirées sont parfois trop arrosées,rien ne laisse
présager que tout peut basculer. Les projets sont là, avoir des
enfants,avoir sa maison ,rien ne paraît impossible car le travail et
la santé sont là, puis les années passent et l'on s'aperçoit que
l'autre change sans vraiment
comprendre
la raison ou plutôt on s'en invente,trop de travail,l'éducation des
enfants,des
soucis relationnels avec les collègues, et puis bien d'autre encore,
pourtant
le retour au domicile après le travail se fait de plus en plus
tardif ,le besoin de consommer de l'alcool plus fréquent sans que
personne ne pense que
la
dépendance s'installe. Lors des repas familiaux,l'état d'ébriété
est là de plus
souvent
et les explications deviennent fréquentes dans le couple.
L'entourage
essaie
de comprendre ce qui a pu changer cette personne si raisonnable, si
serviable en cette personne agressive qui s'isole dans son monde.
Aussi quand
l'entourage
comprend que l'abus d'alcool est à l'origine de tous ces changements
c'est
comme si le monde s'écroulait,il faut réagir mais comment ?
Surtout comment faire comprendre à l'autre ce qui se passe car la
personne malade nie
consommer
autant d'alcool .Ce sera souvent le début de périodes difficiles et
douloureuses
pendant lesquelles les discussions seront houleuses,les menaces
de
séparation,la perte du travail,les risques d'accident de la route
seront évoqués
Les
nuits difficiles à guetter le bruit de la voiture ,à écouter la
démarche titubante font partie aussi de la vie de l'entourage. La
conjointe ou le conjoint
doit
aussi gérer la maison,les papiers,les repas,les enfants tout seul et
se trouve
aussi
parfois avec des ennuis car l'argent mis à acheter de l'alcool
diminue le
budget
du foyer . Les enfants, même jeunes ,sont vite réalistes et savent
que
l'alcool
fait du mal à leurs parents ,ils ne savent pas toujours exprimer
leur
douleur
mais ils apprennent vite à s'écarter de la personne alcoolisée ne
recon-
naissant
pas dans cette dernière son papa ou sa maman et plus ils sont âgés
et
plus
cela est compliqué,les conflits s'intensifient et le parent malade
est vite rejeté.
Lorsque
le malade accepte enfin de parler de ses abus d'alcool,de sa
maladie,un long chemin reste à parcourir,rencontrer le
médecin,accepter de se soigner,
accepter
de changer de vie en rejetant cette bouteille qui fut la compagne de
ses jours de fête avant de devenir celle de ses jours de
souffrance .
Pour
les conjoints d'une femme malade cela sera aussi très douloureux car
si la façon de consommer est différente,une femme s'alcoolise
souvent chez elle, cachée de tous,les conséquences sont les mêmes.
Il
faudra un certain temps à l'entourage pour faire confiance mais il
faut admettre qu'il aura fallu une longue période pour tout démolir
alors la reconstruction ne pourra se faire que lentement,jour après
jour,semaine après semaine,mois après mois .
C'est
pourquoi ,à alcool assistance,nous sommes à l'écoute du malade
mais aussi de l'entourage chacun doit pouvoir exprimer sa souffrance
pour retrouver
l'espoir
d'une vie meilleure. Redonner espoir en leur montrant qu'une vie sans
alcool
est possible et pas forcément triste.
Merci
de m'avoir écouté et vive alcool assistance
A.G. LAMBALLE TEXTE Monique RIO
Alcoolisation
des jeunes
Aujourd'hui,l'alcoolisation
des jeunes prend beaucoup d'ampleur et chacun de s'interroger sur ce
problème:pourquoi,où,comment ?
Difficile
de répondre à toutes ces questions,pourtant il semble que le
passage des jeunes au collège amène un véritable changement de
compor-
tement
chez beaucoup d'entre eux. Les jeunes vont alors être confronter à
de nouvelles expériences de la vie,ce n'est plus une maîtresse ou
un maître
qui
vous connaît si bien et qui rencontre vos parents souvent,ce sont
plusieurs enseignants avec chacun sa manière d'être qui peut
perturber un équilibre parfois précaire. Le collège est aussi un
nouveau terrain de jeu où l'on fait de nouvelles connaissances et où
on tente de nouvelles expériences,ainsi pour faire partie d'un
groupe l'on accepte de fumer une cigarette,de boire une bière,de
découvrir l'effet du cannabis ,chaque fois comme une sorte de
bizutage,de marquer son passage vers l'adolescence, c'est l'âge des
défis sans en connaître les conséquences ou plutôt ceux qui
incitent à ce genre d'aventures oublient que tout peut déraper.
Heureusement,beaucoup
de jeunes refuseront de tenter ces produits mais pour ceux qui sont
plus fragiles,cela peut-être le début d'un mauvais film.
Sans
qu'ils n'y prennent garde,ces différents toxiques va créer une
dépendance,cigarette après cigarette,joint après joint,bière
après bière l'intoxication commence et chaque jour la nécessité
de consommer son
produit
va augmenter et les moyens de se le procurer va user beaucoup
de
son énergie. Plus les années passent et plus le risque de décrocher
de
l'école
peut augmenter car ces jeunes n'ont plus forcément la capacité de
suivre
une scolarité normale,trop fatigués,trop imprégnés par leur
produit
et
alors d'autres difficultés vont apparaître entre les jeunes ,les
enseignants
et
les familles,il y aura des périodes d'incompréhension où l'on rend
l'autre
responsable
de l'échec scolaire,et alors le jeune abandonne l'école sans aucun
diplôme,sans aucune formation,il est difficile de penser que son
enfant
est dépendant d'un produit toxique .Certains vont voir l'occasion
de
faire la fête encore plus sans souci du lendemain ,papa maman
assurent
le
gîte et le couvert,d'autres vont analyser leur situation et décider
de cher-
cher
du travail ,d'abandonner leurs mauvaises habitudes,peut-être
vont-ils
réussir
à gérer tout ça pendant une période mais les sorties avec les
copains
vont
permettre des excès et toutes résolutions risquent d'être
oubliées.
Et
lorsque l'âge du permis sera là ,ils jurent qu'ils seront
vigilants,désor-
mais
sérieux mais dans l'ambiance d'une soirée les limites sont vite
dépas-
sées,
si un accident survient ,de mauvaises excuses sont toujours imaginées
pour
se rassurer soi-même et là encore pendant une période plus ou
moins
longue,tout
abus sera évité puis la vie reprend comme avant.
Ces
ados deviennent de jeunes majeurs avec des difficultés et les
dérapa
ges
vont souvent s'amplifier avec des soirées de plus en plus
alcoolisées et de plus en plus fréquentes,pour eux l'alcool est
lié à la fête ,ils estiment que
le
moment venu ils pourront décrocher sans difficulté ,il faut
simplement attendre qu'ils soient décidés. Les jeunes filles
suivent aujourd'hui le même
parcours
que les garçons avec d'autres conséquences comme une grossesse
non
désirée,le risque de maladies parfois graves car l'abus de l'alcool
amène
à penser que rien ne peut nous arriver, que l'on est invincible,et
très
souvent
au réveil après une soirée bien arrosée on ne se souvient plus de
ce qui s'est passé la veille.
De
nos jours trop de jeunes sont hospitalisés pour plusieurs
addictions,leur
combat
pour leur liberté d'avoir une autre vie n'en sera que plus difficile
.
Les
interventions dans les établissements scolaires sont importantes car
cela
aide quelques jeunes à prendre conscience des risques et à ouvrir
le
dialogue
sur le fait que la maladie alcoolique touche aussi les jeunes ,les
rencontres auront été alors constructives et positives .
Merci
de m'avoir écouté et vive alcool assistance
A.G.LAMBALLE TEXTE Martine NAIRAULT
L'alcoolisation
des femmes
Il
y a toujours eu des femmes malades alcooliques,sûrement moins à une
époque mais pour elles comme pour les hommes l'évolution des modes
de consommation a amené des excès. Les femmes dans le monde du
travail
participent
à ces nombreux pots offerts en toute occasion et à la maison de
même tout s'arrose ,événement joyeux et malheureux ,toujours une
bonne excuse pour boire un coup et de l'alcool de préférence .
Cependant
la femme est ,semble-t-il,plus fragile à ce produit toxique et la
dépendance peut s'installer plus rapidement. Sa façon de consommer
sera
alors
différente car si la plupart des hommes vont retrouver les copains
au bistrot ,la femme va consommer chez elle en cachette .Pendant une
période plus ou moins longue elle tentera de masquer les dégâts
provoquer par l'abus de l'alcool ,elle essaiera d'être toujours bien
habillée,bien peignée,
bien
maquillée afin de tromper les autres mais surtout elle,elle pense
que tous ces artifices cacheront à sa famille,à ses collègues le
mal qui la ronge.
Malgré
tous ces efforts la maladie la détruit peu à peu ,elle devient très
fatiguée
pas toujours capable de faire son travail sans erreur,son caractère
change
,elle apparaît désormais irritable, impatiente.
A
la maison les disputes sont alors fréquentes ,de nombreuses excuses
sont
inventées
pour expliquer ces changements mais la vrai raison ne sera pas
forcément évoquée .Les arrêts de travail,une perte d'emploi
peuvent alors
arriver
ce qui aggrave la consommation ,le seul souci de cette femme dans
la
journée sera de se procurer de l'alcool ,elle délaissera de plus en
plus
tout
le quotidien,ménage,repas ,etc.....,le climat familial deviendra de
plus
en
plus difficile et malheureusement arrive aussi séparation ou
divorce.
Le
regard de la société sur une femme malade de l'alcool est très
souvent
un
regard de mépris,personne ne connaît sa souffrance pourtant elle
est
jugée
coupable de beaucoup de choses,elle subit de nombreuses insultes
car
on oublie qu'elle est malade. Toutes ces attitudes font qu'elle
cherche
encore
plus à se cacher, elle s'isole,s'éloigne de la famille,des
amis,elle vit
dans
la honte et dans la crainte du lendemain,elle s'alcoolise parfois
encore
plus
pour fuir tout cela .
Aujourd'hui
les jeunes adolescentes ont trop souvent adopté le mode de vie
des
garçons et participent à ces soirées très arrosées qui peuvent
les mettre
en
danger ,des hommes peu scrupuleux n'hésiteront à les faire
consommer
pour
en profiter et le réveil de ces jeunes filles peut être parfois
douloureux
la
mémoire peut faire défaut mais les conséquences peuvent être
graves.
Heureusement,elle
arrive à prendre conscience de son état et de la nécessité
de
se soigner mais cela sera difficile d'ouvrir le dialogue,il lui
faudra en parler avec son médecin ,sa famille,ses amis ,ses
collègues ,parvenir à exprimer sa souffrance alors qu'elle a un
grand sentiment de honte, d'échec de sa propre vie, qu'elle a trahi
beaucoup de personnes ,qu'elle a menti bien souvent pour cacher son
mal-être et surtout n'osant pas avouer sa maladie. Il lui faudra du
temps pour se comprendre elle-même et se sentir bien dans la
nouvelle vie qu'elle a choisi mais en venant nous rencontrer ,nous
anciennes malades,nous saurons l'écouter,lui redonner
espoir
dans l'avenir et l'aider à retrouver le sourire.
Merci
de m'avoir écouté et vive alcool assistance.
lundi 3 novembre 2014
dimanche 2 novembre 2014
jeudi 30 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
FORMATION ENTOURAGE
SAMEDI 18 OCTOBRE UNE FORMATION SUR L'ENTOURAGE ÉTAIT ORGANISÉE A ST BRIEUC.
ANIMATRICE:MOUREAU MONIQUE
FORMATION TRÈS RICHE EN ENSEIGNEMENTS ET TRÈS APPRÉCIÉE PAR L'ENSEMBLE DES PARTICIPANTS
ANIMATRICE:MOUREAU MONIQUE
FORMATION TRÈS RICHE EN ENSEIGNEMENTS ET TRÈS APPRÉCIÉE PAR L'ENSEMBLE DES PARTICIPANTS