SOYONS ACTEUR DE NOTRE SANTE

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Groupe Femmes Départemental-Groupe Entourage Départemental



Siège Départemental : 12 rue de Brest - St-Brieuc - 02 96 33 38 28 - C.C.P. Rennes 1 080.88 -






RESPONSABLES


_Jean-Michel Geffray (Président départemental )-Broons- 02 96 84 62 51 - 06 07 44 93 25
_ Marie Noelle Thomas (Secrétaire départementale) -06 64 04 63 49
_ Jacqueline Toqué (Responsable du "groupe entourage")- Pordic- 02 96 79 37 44 - 06 08 88 58 51
_ Marie-Thérèse Martin (Trésorière départementale) - 02 96 34 17 12
_ Françoise Lamidon ( Trésorière départementale adjointe)06 26 90 77 66
_ Jean-Marc Leclercq ( 1er Vice-président départemental-Responsable milieu hospitalier-Responsable du blog Alcool Assistance 22 Perros-Guirec- 06 60 15 51 29
_Jean-Yves Rio ( 2ème Vice-président départemental-responsable revue départementale) -Plouc sur Lié - 02 90 03 61 83 - 06 72 70 01 31
_Michel Doré -(Responsable milieu carcéral) 02 96 42 30 38
_ Jean-Pierre Collet (Responsable milieu carcéral) -02 96 64 36 75
_Yvette Le Priol ( Secrétaire départementale adjointe- Responsable communication et fiches de vie des lieux d'accueil)- Loudéac- 02 96 28 24 23- 06 20 14 44 92
_ Marie-Thérèse Martin ( Trésorière départementale adjointe- Responsable gestion des lieux d'accueil )- Plédéliac- 02 96 34 17 12
_ Nicole Méar ( Responsable du "groupe Femmes" - Saint-Brieuc- 02 96 78 39 69








vendredi 17 mars 2017

UN PLAN NATIONAL DE LUTTE CONTRE L'ALCOOLISME ?

                                         

        Association et mesures d'action                           



                                                 



         cliquez sur le lien ci - dessous
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/chimie-pharmacie/vers-un-plan-national-de-lutte-contre-la-surconsommation-d-alcool-662516.html

Alors cela avance sur le baclofène ?

cliquez sur le lien ci-dessous

https://www.franceinter.fr/societe/le-baclofene-veritable-espoir-de-la-lutte-contre-l-alcool

Bientôt l'éthylotest pour tous ?



                                       

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http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/03/16/01016-20170316ARTFIG00205-securite-routiere-l-ethylotest-antidemarrage-pourrait-etre-etendu-a-l-ensemble-du-territoire.php

mercredi 22 février 2017

Assemblée générale de Loudéac

Belle et riche assemblée générale à Loudéac ce samedi 11 février


                                           Un public nombreux et attentif

                                              Des interventions variées et de qualité


                                        Beaucoup d'émotion lors de la remise de la médaille de la ville
                                        à Monsieur Louis AVIS président honoraire et fondateur du lieu
                                        d'accueil de Loudéac par Monsieur le député Marc Le Fur

L'alcool....une fuite ? ! ? !

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http://www.courrier-picard.fr/12095/article/2017-02-20/lalcool-maidait-fuir-mes-soucis

lundi 6 février 2017


Pour ou Contre: passer un mois sans boire de l'alcool, est-ce intéressant?

Février sans alcool ?
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CONSEILS POUR AIDER

Que faire pour accompagner un dépendant et/ou son entourage !

 Cliquez sur le lien
 




           

lundi 30 janvier 2017

lundi 9 janvier 2017

Alcool et génétique ?




ADDICTION – Des chercheurs américains ont découvert que l’envie de boire est en partie liée à la génétique des individus. Mieux, ils ont identifié le mécanisme biologique en cause, ce qui ouvre la voie à de nouvelles pistes pour traiter la dépendance à l'alcool.
Lors d’un repas en famille ou entre amis, il y a ceux qui se resservent du vin et du champagne constamment, et les autres. Ils peuvent tout à fait s'en passer ou se satisfont d’une gorgée de temps en temps. Mais ce grand écart ne serait pas forcément qu’une question de culture ou d’éducation. D’après les travaux de chercheurs américains, publiés dans la revue scientifique PNAS, l’appétence à l’alcool trouverait son origine dans la génétique.

Une variation génétique en cause

Les scientifiques de l’université du Texas Southwestern Medical Center (Dallas) ont ainsi identifié le gène qui détermine l’envie ou non de boire : une variation du gène β-Klotho (KLB). Ce segment d’ADN est déjà connu pour être impliqué dans la consommation d’alcool, comme l’explique le site de santé Santelog. Ainsi, près de 40% de la population en serait porteur.

Dans le détail, les scientifiques ont procédé en deux étapes. Une méta-analyse leur a permis de passer au crible le génome (l’ensemble des gènes) de 105.000 personnes. Après les avoir classées en fonction de leur consommation d’alcool, les chercheurs ont pu identifier la fameuse variation génétique. Verdict : ceux qui le possèdent buvaient généralement moins et parvenaient davantage à réguler leur consommation d’alcool.

Améliorer la prise en charge et les traitements

Ces résultats ont été confirmés sur des souris génétiquement modifiées, dont le gène KLB a été supprimé. Alors qu’elles avaient le choix entre boire de l’eau ou de l’alcool, elles se sont davantage dirigées vers les boissons à base d’éthanol. Mais surtout, les petits mammifères ont eu tendance à boire en plus grande quantité.

Mieux encore, cette expérience a permis aux chercheurs de comprendre le processus biologique en cause. Le gène KLB code la protéine du même nom, qui se situe dans le système nerveux. Elle interagit notamment avec une hormone produite par le foie : FGF21. Dans la seconde expérience, les souris ont reçu l’hormone alors même qu’elles ne possédaient pas le gène. Mais rien n’a changé : elles ont tout de même préféré l’alcool. Conclusion des auteurs : "la capacité de FGF21 à supprimer la préférence pour l’alcool dépend de la présence du gène".

Cette découverte présente surtout un intérêt pour les personnes dépendantes à l’alcool. L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime que 10% des Français de plus 18 ans sont concernés. Or, une consommation abusive accentue le risque de complications hépatiques, cardiovasculaires, neurologiques ou encore de cancers. Actuellement, l’alcool représente  la deuxième cause de décès dans l’Hexagone. D’où l’importance de mieux cibler les personnes à risques et d’améliorer la prise en charge des patients. 

vendredi 6 janvier 2017

Alcool : les français toujours gros buveurs

La France figure toujours parmi les plus gros buveurs d'alcool. Pourtant, c'est une des drogues les plus meurtrières...

                                                                                                             
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samedi 31 décembre 2016

jeudi 15 décembre 2016

ALCOOL ET CONDUITE

Chaque année, plus de 1000 personnes meurent, et trois fois plus sont gravement blessées, dans un accident de la route impliquant un conducteur positif à l'alcool.
Ne laissons pas nos proches reprendre le volant lorsqu’ils ont bu : "quand on tient à quelqu’un, on le retient."
 

          Cliquez sur le lien ci dessous

                https://youtu.be/hCBkUMJPZ1o?t=45

lundi 5 décembre 2016

jeudi 1 décembre 2016

SYSTEME DE RECOMPENSE ET ADDICTION

PETITE VIDEO POUR COMPRENDRE
                                                                                                
          Cliquez sur le lien                                                       

SYSTEME DE RECOMPENSE ET ADDICTION


        

              

QUE DEVIENT L'ALCOOL DANS L'ORGANISME ?

POUR LE SAVOIR CLIQUEZ SUR LE LIEN .
     

                       https://t.co/DzqzUfZxvn


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jeudi 17 novembre 2016

Femmes : enquête sur les nouvelles victimes de l'alcool

                                                                                                                                                                                      
POUR VOIR LA VIDEO CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSOUS
(remettre au début si besoin)


mercredi 16 novembre 2016

L'alcool reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France

Avant de tuer près de 50.000 personnes chaque année, l'alcool conduit bien souvent à l'hôpital. Sa consommation reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France, devant le diabète, selon le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH).
   
 

Depuis les années 1960, la consommation globale d'alcool, principalement de vin de table est en nette diminution. Pourtant, le nombre d'hospitalisations liées à l'alcool ne cesse d'augmenter, selon l'Institut national de Veille Sanitaire (InVS). En 2012, l'alcool a induit plus de 580.000 hospitalisations de courts séjours en médecine ou chirurgie, soit 11,3% de plus qu'en 2006. Un chiffre qui explose pour les journées passées en psychiatrie. L'alcool a provoqué 2,7 millions de journées d'hospitalisation en psychiatrie, représentant à lui seul 10,4% du total des journées dans ces services, précise le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire.
Au total, l'alcool reste l'une des premières causes d'hospitalisation en France, devant le diabète en nombre de séjours. Pourtant le diabète est considéré comme l'une des pathologies induisant le plus d'hospitalisations. "Le coût estimé (de l'alcool ndlr) s'élève à près de 3,6% de l'ensemble des dépenses hospitalières en 2012", souligne le BEH, qui précise que l'augmentation du nombre d'hospitalisations est liée au fait que les soins se sont améliorés et que les patients ont plus tendance à consulter qu'auparavant.

Intoxications, sevrages et complications

Les causes d'hospitalisations liées à l'alcool peuvent être multiples : intoxications aiguës, qui peuvent mener au coma éthylique, sevrages alcooliques, troubles mentaux liés à l'alcool, cirrhoses, cancers ou encore soins maternels pour des lésions fœtales causées par l'alcoolisme de la mère. Mais l'essentiel des admissions hospitalières sont dues aux complications de l'alcool, ces maladies qui apparaissent après des années de consommation excessive. Il y a cinq fois plus de patients hospitalisés pour des complications que pour la seule dépendance à l'alcool.
Le nombre d'intoxications pour alcoolisation massive est en augmentation depuis 6 ans. Mais contrairement aux idées reçues, il reste stable chez les jeunes (moins de 24 ans) malgré le phénomène de binge drinking. "Ce type de comportement n'est pas observé que chez les jeunes, il existe également chez les adultes plus âgés", explique l'étude. C'est en réalité chez les quadragénaires que l'ingestion massive d'alcool est le plus préoccupante.

Une gravité qui augmente crescendo

L'étude montre également que les dangers de l'alcool croient de manière graduelle, au fil des années. Les patients hospitalisés pour une intoxication aigüe ont en moyenne 43 ans, 48 ans pour ceux hospitalisés pour dépendance et enfin 58 ans pour ceux  admis pour des complications (troubles neurologiques, cancers, cirrhoses,...). Cela confirme "l'insuffisante prise en charge des comportements d'alcoolisation excessive et du sevrage, d'abord aux Urgences puis ensuite au cours d'hospitalisations pour ivresse", déclare à l'AFP le Dr Michel Reynaud, l'un des auteurs de l'étude.
"Quand on arrive aux complications à 57 ans en moyenne (cirrhoses, troubles neurologiques, cardiovasculaires comme l'hypertension ou dilatation cardiaque, accidents, cancers...) c'est qu'on a loupé toutes les phases préliminaires, de l'ivresse aiguë en passant par l'alcoolisation excessive chronique puis la dépendance", commente-t-il.
L'objectif serait donc de limiter ces complications, en discutant des problèmes d'alcool dès les premières hospitalisations, pour, le cas échéant, orienter le patient vers des consultations en addictologie. Les auteurs recommandent des actions ciblées sur les régions les plus touchées, notamment dans le Nord et à la Réunion, où les taux d'alcoolisation aiguë et de dépendance à l’alcool sont les plus élevés de France. Après le tabac, l'alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France, tuant 49.000 personnes chaque année.
Source : L’alcool, une des toutes premières causes d'hospitalisation en France. F. Paille et M. Reynaud, BEH, 7 juillet 2015

Le nombre de bière qui augmenterait votre risque de cancer de la prostate

                


                     
Seins, intestins, bouche, œsophage... Et maintenant prostate. L’alcool est de nouveau pointé du doigt à cause des risques de cancer.
 
Brunes, blondes, rousses... Chaque soir c’est le même rituel : vous commencer toujours à vos détendre par une bonne bière bien fraîche. Attention si vous êtes un homme, recommande une étude de l’université de Victoria (Australie), une pinte par jour peut augmenter de 23% votre risque de cancer de la prostate .
C’est le résultat d’une analyse de 27 études qui liaient consommation d’alcool et cancer de la prostate. Selon les chercheurs, les hommes qui buvaient l’équivalent d’une pinte par jour ou de deux verres de vin de 175 ml, augmenteraient considérablement leurs risques au contraire des gens qui n’avaient jamais bu d’alcool.





Avant cette étude, le risque était surtout lié à la consommation excessive d’alcool. De plus, les anciens buveurs, contraints d’arrêter pour problèmes de santé ou autre, étaient rangés dans la même case que ceux qui n'avaient jamais bu. Cela réduisait considérablement l’écart de risque entre les buveurs et les non/anciens-buveurs. En réalité, il existe beaucoup moins de risques si l’on a jamais bu d’alcool souligne cette nouvelle étude.

La manière dont le cancer est déclenché n’a pas encore été comprise

"A chaque fois que nous buvons, les causes qui entraînent le risque de cancer se mettent en marche à un degré directement liée à la quantité consommée et sans seuil de sécurité", a déclaré le chercheur principal Tim Stockwell, directeur du département de recherche sur l’addiction à l’université de Victoria.
Selon le Dr Jasmine Just, du Cancer Research britannique, la corrélation entre les deux n’est pas encore sûre : "L'alcool a été liée à plusieurs types de cancers, y compris le cancer du sein et de l'intestin - mais il n'est pas aussi clair qu’il augmente le risque de cancer de la prostate. Cette étude prend en compte les facteurs qui pourraient être à l’origine de ce lien alors qu’ils étaient moins évidents dans les recherches précédentes. Il est cependant trop tôt pour dire avec certitude si l'alcool augmente le risque de cancer de la prostate" a-t-elle déclaré .
 








En savoir plus sur http://www.medisite.fr/a-la-une-le-nombre-de-biere-qui-augmente-votre-risque-de-cancer-de-la-prostate.1222751.2035.html#V1XiuvHLY86KRhqE.99

lundi 7 novembre 2016

ANPAA: Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie

Drogue au volant, mort au tournant: la nouvelle campagne de la sécurité routière
https://auto.bfmtv.com/…/drogue-au-volant-mort-au-tournant-l…
       

mardi 1 novembre 2016

JEUNES , ALCOOL ET VIE SOCIALE

Festif, convivial, anesthésiant : si j'arrêtais de boire, je dirais adieu à ma vie sociale
Marine est une jeune femme d'une trentaine d'années. Elle a des hobbies, un travail et des amis... qu'elle voit le plus souvent dans des bars, autour d'une pinte. Amatrice de bières depuis qu'elle a passé quelques années au Royaume-Uni, elle réfléchit sur la place de l'alcool dans sa vie. Premier témoignage de notre série consacrée à cette substance, festive... et parfois addictive.

Si je devais résumer ce que m’évoque l’alcool en trois mots, je dirais : "amitié, convivialité, partage".
Pour moi, l’alcool est quelque chose de très social. Force est donc de constater que je bois régulièrement, parce que je vois souvent mes amis. 
J’ai vécu plusieurs années au Royaume-Uni, où l’alcool est monnaie courante. Tout le monde boit plus ou moins tous les jours. Là-bas, j’avais l’impression que ma consommation était plutôt inférieure à celle des gens que je pouvais côtoyer. 
Maintenant que je suis revenue en France, et par rapport aux gens de mon âge, je pense que je suis dans la moyenne. Après, mon entourage est composé de gens qui boivent… Du coup, ma vision de la "moyenne" est peut-être un peu faussée. Il y a sûrement des gens qui boivent de l’alcool beaucoup moins régulièrement que moi et qui trouvent ma consommation excessive. 
Ado, je n’aimais pas l’alcool. 
Mon rapport à l’alcool est un peu particulier. Je ne me rappelle pas du premier verre que j’ai bu, en revanche, je me souviens très bien que je n’aimais pas ça. Entre 15 et 17 ans, j’ai bu essentiellement des choses fortes mixées à du soda : du rhum, du whisky, de la vodka. Ce n’était pas mon truc mais j’en buvais quand même dans les soirées, histoire de faire un peu comme tout le monde. 
Les quantités restaient faibles parce que je tenais plutôt mal. Aujourd’hui encore, j’ai tendance à esquiver les alcools forts, sauf si j’ai vraiment envie d’être un peu ivre et qu’on est au milieu d’une soirée animée. 
Je privilégie la bière, que j’ai appris à aimer. L’ivresse vient plus lentement, c’est un alcool plus convivial, plus sympa que la vodka, qui crie littéralement que si tu en bois, c’est parce que tu veux te mettre une caisse.
 "Je crois que tu bois trop". 
Un jour, une amie m’a dit – alors qu’elle aimait boire et sortir tout autant que moi – qu’elle trouvait que je buvais trop. J’ai ressenti quelque chose de bizarre… Elle avait l’impression que je me réfugiais dans l’alcool. Je ne l’ai pas prise au sérieux sur le coup mais j’y ai quand même réfléchi, puisque je n’allais pas très bien à cette époque-là. Avec le recul, je me suis rendu compte qu’effectivement, je me servais de l’alcool pour me retrouver dans une espèce d’état d’esprit ou j’allais être nostalgique voire triste… C’était assez malsain. 
Au cours d’une soirée, je passais un peu par toutes les émotions : un moment heureux, un moment de partage avec les amis, de la joie… Et puis au bout d’un moment, le verre qui te plonge dans autre chose : l’alcool triste. Je me retrouvais avec des pensées sombres. 
Inconsciemment, je pense que cherchais ce moment-là. Ça peut paraître bizarre mais c’était plus facile de savoir que j’allais sortir voir les copains et lâcher toutes ces émotions, plutôt que de rester chez moi seule à les ressasser. Pour moi l’alcool agissait comme un anesthésiant, c’était une manière de faire face à mes problèmes, de les exorciser sans douleur. L’alcool posait un filtre entre ces soucis et moi.   
J’ai déjà eu peur de l’alcool. 
J’ai eu peur parce que quelque fois, je me suis rendue malade et mon corps n’a pas vraiment compris ce qui lui arrivait. J’ai eu l’impression que j’avais atteint un point de non-retour et que j’allais peut-être y rester. Par chance, je n’ai jamais fait de black-out, j’ai toujours gardé le contrôle, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir très peur pour ma santé. 
J’ai aussi eu peur de l’alcool chez les autres. Je suis sortie quelques temps avec un mec qui devenait quelqu’un d’autre dès qu’il buvait. Il changeait de visage, d’expression. Il devenait très agressif verbalement… et physiquement. Il y avait quelque chose qui montait en lui et que je ne pouvais pas gérer. 
J’ai aussi travaillé pour quelqu’un qui, plutôt que de prendre une pause déjeuner et manger, allait au bar pour boire. Il y restait parfois trois heures durant. Patron d’une équipe de femmes, il rentrait au bureau pour nous insulter, nous dire qu’on était bonnes à rien. Ce n’est pas son ivresse qui m’a fait peur, c’est le fait qu’aucune discussion ne soit possible. Ce type, bourré, n’entendait rien de ce qu’on lui disait. Aucun argument n’était valable, il était coincé dans sa litanie d’insultes et de menaces. 
C’est tout le paradoxe de ce qu’est l’alcool aujourd’hui, dans nos sociétés. Il est partout, on l’aime, on en profite. Et puis il y a un moment où tu dépasses un certain seuil et l’alcool devient quelque chose de très triste. 
La grippe ne m’empêchera pas de prendre une pinte. 
La consommation d’alcool est définitivement une norme. Souvent, quand des amis m’appellent pour que l’on se voie, c’est pour aller boire un verre. On pourrait très bien se voir sans picoler, seulement, j’ai l’impression que ce serait plus difficile. Il faudrait qu’on ait des appartements plus grands, de quoi organiser de vrais dîners où peut-être, on boirait moins voire différemment, parce qu'on mangerait en même temps. 
Paradoxalement, on ne va pas spontanément au restaurant parce qu’on se dit que ça coûte cher… même si au bout du compte, on dépense la même chose dans un bar. Il y a définitivement quelque chose de simple et de convivial dans le fait de fréquenter un bar, là où choisir un restau peut parfois prendre des heures. 
Pour autant, je me suis déjà demandé si j’arriverai à vivre sans alcool et je ne vois pas de raison d’arrêter totalement. C’est peut-être un peu prétentieux mais je pense que je peux passer plusieurs jours sans boire. Des semaines, je ne sais pas.

Si je devais m’en passer, j’aurais l’impression de passer à côté de ma vie sociale. Honnêtement, je ne me verrais pas avec des amis dans une soirée sans rien boire. Même la grippe ne m’empêchera pas de prendre une pinte.

À 27 ans, j'ai complètement arrêté l'alcool. Quatre mois plus tard, je ne regrette rien
LE PLUS. Marie-Capucine Reyt a 27 ans. En 2015, elle a créé son entreprise. Elle a aussi complètement arrêté de boire de l’alcool. Fini les soirées ivres, elle a troqué le vin et la bière contre des Perrier-menthe. Et elle le vit très bien. Pourquoi ? Un nouveau témoignage de notre série consacrée à la place de l'alcool dans nos vies.

J’ai aimé lire les propos de Clémence sur la place de l’alcool dans sa vie sociale. C’était agréable de voir quelqu’un se poser des questions et s’interroger sur ce sujet, parce que je pense que notre génération a un problème avec l’alcool.

Nous ne sommes pas tous alcooliques, mais nous ne sommes pas non plus complètement lucides sur nos consommations.

Ils enchaînent les verres. Et toi, tu suis

J’ai arrêté complètement de boire de l’alcool il y a maintenant quatre mois. Cette décision ne vient pas de nulle part, je l’ai prise après avoir fait plusieurs constats. Cette année, j’ai créé mon entreprise. Rapidement, je me suis retrouvée à devoir construire un réseau, ce qui voulait dire sortir environ cinq soirs par semaine, à chaque fois avec des gens différents.

Parmi ces interlocuteurs, des gens qui sortent beaucoup moins que toi et qui ont envie de profiter de leur soirée. Du coup, ils enchaînent les verres… Et toi, tu suis, tu te cales sur leur rythme. Ce qui est censé être exceptionnel dans la vie d’une personne normale devient ton quotidien.

Un soir, j’ai eu l’alcool mauvais.

Un soir, j’ai eu un déclic. J’ai passé la soirée sur une péniche parisienne avec des amis, j’avais commencé l’apéro un peu tôt et j’ai fini la soirée avec l’alcool presque mauvais. J’ai eu un comportement désagréable avec mes amis…

Ça a été comme un électrochoc : cette réaction ne me ressemblait pas, moi qui suis quelqu’un de plutôt joyeuse et extravertie. J’ai décidé de me lancer un pari et d’arrêter de boire, pendant un mois.

Au départ, pas un seul de mes amis ne croyait que je pourrais le faire. Je me souviens bien du premier soir de mon défi, le frigo d’un ami était blindé de bouteilles de bières et de champagne. Tout le monde pensait que je craquerais. Et puis quand ils ont vu que c’était une décision sérieuse, ils ont trouvé que ça devenait chiant. Pourquoi ? Je pense que quelque part, mon comportement les incitait à entamer une introspection qui était inenvisageable pour eux à ce moment-là.

Dans la peau de celle qui ne boit pas.

D’autant plus que moi, quand je sors, je suis plutôt du genre à mettre l’ambiance, à créer du lien, à faire la fête. Quand on arrête de boire, on est beaucoup plus sur la réserve, ou en tout cas, dans une humeur vraiment différente de celle des autres. Au fil des soirées, on se retrouve dans la peau d’un observateur : on sort, je bois du Perrier-menthe, on trinque, on passe un bon moment, on est tous dans le même "mood".

Et d’un seul coup, je me retrouve à regarder comment boivent les autres… De l’observation, tu passes finalement à l’analyse de ton propre comportement vis-à-vis de l’alcool.

Et puis quand je vois mes potes bourrés, je me rends compte à quel point ça peut être lourd et usant pour ceux qui ne le sont pas. Je me retrouve témoin de comportements qui peuvent m’agacer… qui m’énervent d’autant plus que si ça se trouve, ils ont été les miens par le passé.

Arrêter de boire est probablement une des meilleures choses qui me soit arrivées, même si au début, ça a été dur. Quand on aime sortir, on ne rêve pas forcément de verre d’eau gazeuse. D'ailleurs, c’est plutôt drôle, j’ai passé ma vie à dire aux gens "arrête de me proposer de l’eau gazeuse, je n’aime pas ça." Sauf que quand tu arrêtes de boire, les bulles ça amène de l’exotisme.

Après une bonne journée de travail, plusieurs fois j’ai eu envie de boire un verre de rouge, moi qui suis particulièrement amatrice de vin… mais j’ai tenu le coup. Maintenant, je suis complètement habituée à ne plus boire. Je me suis remise au sport, j’en fais quasiment quatre heures par semaine, et je fais plus attention à ce que je mange.

Des blagues chiantes à la fierté.

Je pense que mes amis proches sont fiers de moi. Au tout début, ils ne comprenaient par ma décision, ils étaient là à me faire des blagues sur le mode de "qui sera le premier à mettre de l’alcool dans son verre". Je n’ai pas trouvé ça drôle une seule seconde : à quel moment c’est drôle d’être obligée de vérifier ce qu’il y a dans ton verre au moment où tu veux le boire ?

Même si je sais qu’ils ne seraient jamais passés l’acte, c’est super chiant de ne pas se sentir soutenue par des gens qu’on aime vraiment et qui pensent que tu n’es pas sérieuse. En fait quand tu te lances un défi aussi difficile, au début c’est compliqué de plaisanter dessus. Même si c’est bon enfant.

Au fil du temps, ils ont vraiment changé d’attitude parce que quand tu aimes quelqu’un, tu as juste envie que cette personne aille bien. Ils se sont rendu compte que je m’étais fixé un but, que j’avais réussi à l’atteindre et que j’étais épanouie. C’est tout ce qui compte. Ce qui s’est transformé en un challenge d’un mois sans alcool s’est prolongé…

J’ai peur de recommencer à boire.
Depuis que j’ai passé le cap des trois mois, je me demande quand je vais boire à nouveau. Pour le moment, la réponse me fait peur dans le sens où je me suis rendu compte que si j’avais continué mon corps aurait fini par me faire comprendre que ça devenait dangereux.

Je suis quelqu'un qui sort beaucoup, qui a besoin de boire beaucoup au sens littéral du terme (je dors avec deux bouteilles d’eau à côté de mon lit, c’est dire). Je me dis que si je recommençais, je pourrais tout à fait retomber dans quelque chose de malsain pour ma santé.

J’ai presque oublié ce que ça faisait de boire, j’ai l’impression de ne jamais avoir bu. À l’idée de boire aujourd’hui, c’est comme si on me tendait un pétard au milieu d’une soirée, que j’avais envie de dire oui sans pour autant savoir ce que ça déclencherait par la suite.

L’alcool au quotidien, le basculement.
Au cours de ces quatre mois sans boire d’alcool, j’ai beaucoup réfléchi et je pense simplement qu’on ne remet pas assez en question notre rapport à la boisson, parce que sa consommation est normalisée.

Dans nombre de séries télévisées, par exemple, on ne compte plus les héros et héroïnes qui se posent chez eux après une journée de boulot, qui ouvrent une bouteille de vin et qui boivent, seuls. Souvenez-vous de "The Good Wife", par exemple, elle a toujours son verre de rouge à la main et tout le monde trouve ça normal. J’ai décidé de réagir aussi le jour où j’ai compris que j’étais en train de devenir cette personne-là, cette fille qui rentrait chez elle avec l’envie éventuellement de boire un verre de rouge, puis deux, puis trois. Quand ton rapport avec l’alcool devient quotidien, c’est là que tu bascules. J’aurais très bien pu basculer.

J’ai décidé d’en parler autour de moi, sur les réseaux sociaux, et de témoigner ici parce que je trouve ça important de proposer aux gens de réfléchir. Aujourd’hui, tout le monde sait que je ne bois plus. Bon, ça n’empêche pas certains de me demander d’apporter le vin pour un dîner et honnêtement, c’est plutôt chiant. Mais le principal, ce sont les réactions de ceux qui disent "j’aimerais bien faire comme toi". Voir qu’ils cogitent, c’est cool.

PROMENEZ-VOUS DANS LE VILLAGE DES ADDICTIONS !

       Une ballade ?

QUELLE EVOLUTION !

http://www.bretagne-bretons.fr/1956-lalcool-interdit-a-cantine-scolaire/



samedi 12 septembre 2015

dimanche 9 novembre 2014

A.G. LAMBALLE

Photos de l'assemblée avec les deux décorés pour 1 an d'abstinence
Marie Thérèse MARTIN et Jérôme LEBOIS


A.G. LAMBALLE TEXTE Monique RIO

La souffrance de l'entourage


Vivre avec un ou une malade alcoolique amène tout l'entourage à vivre la maladie et pourtant tout avait bien commencé. Lorsque l'on se rencontre ,nous partageons de nombreux moments de fête,l'on apprend à se connaître et puis on choisit d'avancer sur le chemin de la vie ensemble .Le monde apparaît alors merveilleux et les nuages sont loin. Si les soirées sont parfois trop arrosées,rien ne laisse présager que tout peut basculer. Les projets sont là, avoir des enfants,avoir sa maison ,rien ne paraît impossible car le travail et la santé sont là, puis les années passent et l'on s'aperçoit que l'autre change sans vraiment
comprendre la raison ou plutôt on s'en invente,trop de travail,l'éducation des
enfants,des soucis relationnels avec les collègues, et puis bien d'autre encore,
pourtant le retour au domicile après le travail se fait de plus en plus tardif ,le besoin de consommer de l'alcool plus fréquent sans que personne ne pense que
la dépendance s'installe. Lors des repas familiaux,l'état d'ébriété est là de plus
souvent et les explications deviennent fréquentes dans le couple. L'entourage
essaie de comprendre ce qui a pu changer cette personne si raisonnable, si serviable en cette personne agressive qui s'isole dans son monde. Aussi quand
l'entourage comprend que l'abus d'alcool est à l'origine de tous ces changements
c'est comme si le monde s'écroulait,il faut réagir mais comment ? Surtout comment faire comprendre à l'autre ce qui se passe car la personne malade nie
consommer autant d'alcool .Ce sera souvent le début de périodes difficiles et
douloureuses pendant lesquelles les discussions seront houleuses,les menaces
de séparation,la perte du travail,les risques d'accident de la route seront évoqués
Les nuits difficiles à guetter le bruit de la voiture ,à écouter la démarche titubante font partie aussi de la vie de l'entourage. La conjointe ou le conjoint
doit aussi gérer la maison,les papiers,les repas,les enfants tout seul et se trouve
aussi parfois avec des ennuis car l'argent mis à acheter de l'alcool diminue le
budget du foyer . Les enfants, même jeunes ,sont vite réalistes et savent que
l'alcool fait du mal à leurs parents ,ils ne savent pas toujours exprimer leur
douleur mais ils apprennent vite à s'écarter de la personne alcoolisée ne recon-
naissant pas dans cette dernière son papa ou sa maman et plus ils sont âgés et
plus cela est compliqué,les conflits s'intensifient et le parent malade est vite rejeté.
Lorsque le malade accepte enfin de parler de ses abus d'alcool,de sa maladie,un long chemin reste à parcourir,rencontrer le médecin,accepter de se soigner,
accepter de changer de vie en rejetant cette bouteille qui fut la compagne de ses jours de fête avant de devenir celle de ses jours de souffrance .



Pour les conjoints d'une femme malade cela sera aussi très douloureux car si la façon de consommer est différente,une femme s'alcoolise souvent chez elle, cachée de tous,les conséquences sont les mêmes.

Il faudra un certain temps à l'entourage pour faire confiance mais il faut admettre qu'il aura fallu une longue période pour tout démolir alors la reconstruction ne pourra se faire que lentement,jour après jour,semaine après semaine,mois après mois .
C'est pourquoi ,à alcool assistance,nous sommes à l'écoute du malade mais aussi de l'entourage chacun doit pouvoir exprimer sa souffrance pour retrouver
l'espoir d'une vie meilleure. Redonner espoir en leur montrant qu'une vie sans
alcool est possible et pas forcément triste.


Merci de m'avoir écouté et vive alcool assistance 

A.G. LAMBALLE TEXTE Monique RIO

Alcoolisation des jeunes

Aujourd'hui,l'alcoolisation des jeunes prend beaucoup d'ampleur et chacun de s'interroger sur ce problème:pourquoi,où,comment ?

Difficile de répondre à toutes ces questions,pourtant il semble que le passage des jeunes au collège amène un véritable changement de compor-
tement chez beaucoup d'entre eux. Les jeunes vont alors être confronter à de nouvelles expériences de la vie,ce n'est plus une maîtresse ou un maître
qui vous connaît si bien et qui rencontre vos parents souvent,ce sont plusieurs enseignants avec chacun sa manière d'être qui peut perturber un équilibre parfois précaire. Le collège est aussi un nouveau terrain de jeu où l'on fait de nouvelles connaissances et où on tente de nouvelles expériences,ainsi pour faire partie d'un groupe l'on accepte de fumer une cigarette,de boire une bière,de découvrir l'effet du cannabis ,chaque fois comme une sorte de bizutage,de marquer son passage vers l'adolescence, c'est l'âge des défis sans en connaître les conséquences ou plutôt ceux qui incitent à ce genre d'aventures oublient que tout peut déraper.
Heureusement,beaucoup de jeunes refuseront de tenter ces produits mais pour ceux qui sont plus fragiles,cela peut-être le début d'un mauvais film.
Sans qu'ils n'y prennent garde,ces différents toxiques va créer une dépendance,cigarette après cigarette,joint après joint,bière après bière l'intoxication commence et chaque jour la nécessité de consommer son
produit va augmenter et les moyens de se le procurer va user beaucoup
de son énergie. Plus les années passent et plus le risque de décrocher de
l'école peut augmenter car ces jeunes n'ont plus forcément la capacité de
suivre une scolarité normale,trop fatigués,trop imprégnés par leur produit
et alors d'autres difficultés vont apparaître entre les jeunes ,les enseignants
et les familles,il y aura des périodes d'incompréhension où l'on rend l'autre
responsable de l'échec scolaire,et alors le jeune abandonne l'école sans aucun diplôme,sans aucune formation,il est difficile de penser que son
enfant est dépendant d'un produit toxique .Certains vont voir l'occasion
de faire la fête encore plus sans souci du lendemain ,papa maman assurent
le gîte et le couvert,d'autres vont analyser leur situation et décider de cher-
cher du travail ,d'abandonner leurs mauvaises habitudes,peut-être vont-ils
réussir à gérer tout ça pendant une période mais les sorties avec les copains
vont permettre des excès et toutes résolutions risquent d'être oubliées.
Et lorsque l'âge du permis sera là ,ils jurent qu'ils seront vigilants,désor-
mais sérieux mais dans l'ambiance d'une soirée les limites sont vite dépas-
sées, si un accident survient ,de mauvaises excuses sont toujours imaginées
pour se rassurer soi-même et là encore pendant une période plus ou moins
longue,tout abus sera évité puis la vie reprend comme avant.
Ces ados deviennent de jeunes majeurs avec des difficultés et les dérapa
ges vont souvent s'amplifier avec des soirées de plus en plus alcoolisées et de plus en plus fréquentes,pour eux l'alcool est lié à la fête ,ils estiment que
le moment venu ils pourront décrocher sans difficulté ,il faut simplement attendre qu'ils soient décidés. Les jeunes filles suivent aujourd'hui le même
parcours que les garçons avec d'autres conséquences comme une grossesse
non désirée,le risque de maladies parfois graves car l'abus de l'alcool
amène à penser que rien ne peut nous arriver, que l'on est invincible,et très
souvent au réveil après une soirée bien arrosée on ne se souvient plus de ce qui s'est passé la veille.
De nos jours trop de jeunes sont hospitalisés pour plusieurs addictions,leur
combat pour leur liberté d'avoir une autre vie n'en sera que plus difficile .
Les interventions dans les établissements scolaires sont importantes car
cela aide quelques jeunes à prendre conscience des risques et à ouvrir le
dialogue sur le fait que la maladie alcoolique touche aussi les jeunes ,les rencontres auront été alors constructives et positives .

Merci de m'avoir écouté et vive alcool assistance




A.G.LAMBALLE TEXTE Martine NAIRAULT

L'alcoolisation des femmes


Il y a toujours eu des femmes malades alcooliques,sûrement moins à une époque mais pour elles comme pour les hommes l'évolution des modes de consommation a amené des excès. Les femmes dans le monde du travail
participent à ces nombreux pots offerts en toute occasion et à la maison de même tout s'arrose ,événement joyeux et malheureux ,toujours une bonne excuse pour boire un coup et de l'alcool de préférence .
Cependant la femme est ,semble-t-il,plus fragile à ce produit toxique et la dépendance peut s'installer plus rapidement. Sa façon de consommer sera
alors différente car si la plupart des hommes vont retrouver les copains au bistrot ,la femme va consommer chez elle en cachette .Pendant une période plus ou moins longue elle tentera de masquer les dégâts provoquer par l'abus de l'alcool ,elle essaiera d'être toujours bien habillée,bien peignée,
bien maquillée afin de tromper les autres mais surtout elle,elle pense que tous ces artifices cacheront à sa famille,à ses collègues le mal qui la ronge.
Malgré tous ces efforts la maladie la détruit peu à peu ,elle devient très
fatiguée pas toujours capable de faire son travail sans erreur,son caractère
change ,elle apparaît désormais irritable, impatiente.
A la maison les disputes sont alors fréquentes ,de nombreuses excuses sont
inventées pour expliquer ces changements mais la vrai raison ne sera pas forcément évoquée .Les arrêts de travail,une perte d'emploi peuvent alors
arriver ce qui aggrave la consommation ,le seul souci de cette femme dans
la journée sera de se procurer de l'alcool ,elle délaissera de plus en plus
tout le quotidien,ménage,repas ,etc.....,le climat familial deviendra de plus
en plus difficile et malheureusement arrive aussi séparation ou divorce.
Le regard de la société sur une femme malade de l'alcool est très souvent
un regard de mépris,personne ne connaît sa souffrance pourtant elle est
jugée coupable de beaucoup de choses,elle subit de nombreuses insultes
car on oublie qu'elle est malade. Toutes ces attitudes font qu'elle cherche
encore plus à se cacher, elle s'isole,s'éloigne de la famille,des amis,elle vit
dans la honte et dans la crainte du lendemain,elle s'alcoolise parfois encore
plus pour fuir tout cela .
Aujourd'hui les jeunes adolescentes ont trop souvent adopté le mode de vie
des garçons et participent à ces soirées très arrosées qui peuvent les mettre
en danger ,des hommes peu scrupuleux n'hésiteront à les faire consommer
pour en profiter et le réveil de ces jeunes filles peut être parfois douloureux
la mémoire peut faire défaut mais les conséquences peuvent être graves.



Heureusement,elle arrive à prendre conscience de son état et de la nécessité
de se soigner mais cela sera difficile d'ouvrir le dialogue,il lui faudra en parler avec son médecin ,sa famille,ses amis ,ses collègues ,parvenir à exprimer sa souffrance alors qu'elle a un grand sentiment de honte, d'échec de sa propre vie, qu'elle a trahi beaucoup de personnes ,qu'elle a menti bien souvent pour cacher son mal-être et surtout n'osant pas avouer sa maladie. Il lui faudra du temps pour se comprendre elle-même et se sentir bien dans la nouvelle vie qu'elle a choisi mais en venant nous rencontrer ,nous anciennes malades,nous saurons l'écouter,lui redonner
espoir dans l'avenir et l'aider à retrouver le sourire.

Merci de m'avoir écouté et vive alcool assistance.


dimanche 2 novembre 2014